Prenez un nouvel élan Osez la sophrologie • Sophroperche

La sophrologie, c'est quoi ?

La sophrologie n’est pas une thérapie magique qui, d’un coup de baguette, prétend résoudre tous vos problèmes. Mais en devenant votre alliée au quotidien, elle vous mènera sur le chemin de votre monde intérieur, et vous permettra d’identifier et de stimuler vos ressources pour devenir acteur de votre évolution.

Le mot « sophrologie » vient du grec et signifie « étude de la conscience en harmonie ». La discipline voit le jour dans les années soixante grâce à un neuropsychiatre argentin exerçant en Espagne, Alfonso Caycedo, qui souhaite étendre l’offre des traitements psychiatriques qu’il juge souvent brutaux et inadaptés, et aller plus loin que l’hypnose qu’il pratique déjà. C’est parce qu’il s’est aperçu que la maladie était souvent une altération de la qualité de la conscience qu’il crée en 1960 la Société de sophrologie. Il entend provoquer chez le patient l’éveil de la conscience qui l’amènera à trouver ou retrouver l’harmonie entre son corps et son esprit, son physique et son mental. Caycedo enrichit sa technique au fil du temps, au gré de ses rencontres et à la faveur de ses voyages en Occident et en Orient.

Riche de tous ces apports, la sophrologie devient une méthode thérapeutique complète, qui emprunte autant aux pratiques occidentales (hypnose, phénoménologie, méthode Vittoz, méthode Coué, relaxation progressive, training autogène, neurologie) qu’aux techniques orientales (rajah yoga, bouddhisme tibétain, zazen). Et bien qu’au milieu des années soixante-dix, certains praticiens font scission pour fonder un courant plus pragmatique – accusant Caycedo et ses pairs de sortir du champ thérapeutique pour s’orienter vers une philosophie de vie, voire une idéologie -, toute démarche sophrologique est et restera caycédienne, plongeant ses racines dans ce terreau fertile et prospère que nous a légué son créateur.

Pour autant, chaque sophrologue y imprimera sa marque, définissant une sophrologie à la fois universelle et personnelle.

Universelle dans sa définition : il s’agit toujours d’une méthode thérapeutique brève (de 8 à 13 séances en individuel), simple et efficace, qui permet d’améliorer son bien-être, de (re)trouver des capacités enfouies en soi ou en dormance, et de les stimuler, afin d’atteindre un objectif fixé au préalable. Basée sur la respiration, le relâchement musculaire et la visualisation d’images positives, elle est accessible à tous et peut se pratiquer n’importe quand et n’importe où.

Personnelle, parce que votre parcours d’accompagnement (en séance individuelle) ne sera pas le même que celui de madame X ou de monsieur Y. Il sera entièrement adapté à votre personne et à votre problématique. La variété des exercices et la multitude des intentions que l’on peut leur donner rendent chaque accompagnement unique.

Enfin, il me semble important de souligner que le sophrologue respecte un code de déontologie et qu’à ce titre, il n’entre aucunement en concurrence avec les professionnels de la santé. Au contraire, il travaille souvent en partenariat avec ces derniers, et respecte les diagnostics qui sont posés, sans interférer dans les traitements en cours.

La sophrologie, c'est pour qui ?

Bonne nouvelle, la sophrologie, c’est pour tout le monde ou presque. En dehors de quelques contre-indications, la seule condition à remplir est d’être capable de comprendre les modalités d’un exercice et de le reproduire.

Ainsi, de l’enfant au centenaire en passant par l’adolescent et la femme enceinte, chacun pourra expérimenter la méthode et en ressentir tous les bienfaits.

Quelques contre-indications existent cependant :
– les pathologies lourdes : psychoses chroniques, schizophrénie, phases délirantes, etc. Parce qu’elle incite le patient à imaginer des images ou des situations, la sophrologie risquerait d’augmenter sa tendance à se déconnecter de la réalité et donc d’accroître ses troubles.
Si vous êtes dans ce cas, tournez-vous vers des professionnels de la santé formés à votre pathologie.

– la surdité profonde. L’intéressé doit pouvoir entendre le sophrologue qui le guide tout au long de la séance par sa voix.

– l’absence de motivation. La personne qui entreprend un accompagnement sophrologique doit être consciente qu’il s’agit là d’un réel engagement envers elle-même. En effet, pas de baguette magique dans mon cabinet ! C’est un travail à deux (en séance individuelle) ou à plusieurs (en séance de groupe), un partenariat dont la réussite dépendra de plusieurs facteurs : adhésion à ma méthode de travail, suivi régulier des séances (une par semaine ou toutes les deux semaines), entraînement personnel entre les séances.

– mes limites. C’est ce qu’on appelle dans notre jargon le principe de réalité objective. Il est possible que pour des raisons d’ordre personnel ou professionnel, je ne souhaite pas accompagner quelqu’un dans une problématique précise (par exemple, si vous venez pour un deuil et que je vis moi-même un deuil à ce moment-là, ou bien si je considère que votre demande dépasse le cadre de la sophrologie). Je vous orienterai alors vers une consœur ou un confrère compétent.e.

La sophrologie, c'est pour quoi ?

Autre bonne nouvelle, la sophrologie, c’est pour tout ou presque.

Son champ d’application est très vaste. Et si elle ne prétend pas guérir, elle peut néanmoins vous apprendre à gérer différemment votre rapport à vous-même, aux autres et à votre environnement, et vous apporter un confort qui changera votre vie.

Si vous vous sentez concerné.e par l’une des thématiques suivantes, alors c’est certain, la sophrologie peut vous aider. Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive, et peut-être rajouterez-vous une pierre à cet édifice.

ACCROÎTRE SON BIEN-ÊTRE